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conseil municipal - Page 86

  • L’EQUIPE MUNICIPALE DE VANVES POUR 2014-2020

    Le maire Bernard Gauducheau a donné lecture à la fin du Conseil Municipal, des délégations attribuées à chaque maie adjoint et conseillers municipaux de la majorité : « Ici, dans notre Maison Commune, nous sommes les soldats de la République et de l’intérêt général. La lourde responsabilité et l'immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à servir nos concitoyens sans relâche en donnant le meilleur de nous mêmes. Les communes et leurs élus restent au cœur de la vitalité, du redressement et de la solidarité de notre pays. A Vanves, nous devons faire fructifier les atouts et les talents de notre territoire … pour encore plus de créativité, plus de solidarité et plus d'optimisme dans notre avenir » a t –il déclaré

    Bernard Gauducheau, maire, 

    Isabelle Debré, 1ére maire adjoint, Conseil de quartier du Centre Ancien, affaires sociales

    Bertrand Voisine, 2éme maire adjoint, Finances, Nouvelles Technologies

    Marie-Françoise Goloubtzoff, 3éme maire adjoint,  Sécurité, sécurité civile, Défense,  Anciens Combattants,

    Alain Toubiana, 4éme maire adjoint, Conseil de Quartier Plateau  Entreprises, commerces, marché

    Valérie Vignaud, 5éme maire adjoint, culture

    Maxime Gagliardi, 6éme maire adjoint, Sports

    Françoise Saimpert, 7éme maire adjoint, Participation locale, jumelage, animation, association

    Pascal Vertanessian, 8éme maire adjoint, Conseil de Quartier Hauts de Vanves, Bâtiments, travaux publics

    Françoise Djian, 9éme maire adjoint,  Logement, protocole 

    Daniel Barois, 10éme maire adjoint, élection, état civil

    Xavière Martin, 11éme maire adjoint, Famille, petite enfance, seniors

    Jeremy Coste, 12éme maire adjoint, Education- Jeunesse

    Patricia Kaazan, 13me maire adjoint, famille/seniors

    Conseillers municipaix délégués : Bernard Roche (Conseil Economique et Social), Delphine Roy (Santé), Xavier Lemaire (Espace public), Sandrine Bourg (Jeunesse, CMJ), Nicolas Monte rapporteur du budget, Francine Thulliez (emploi), Hervé Holvoet (handicap), Nathalie Le Gouallec (culte), Yoann Marcet (activités sociales et culturelles, ESCAL), Heléne Gengoux-Freke (Jumelage), Erwan Martin (activités péri-scolaires), Marie-France Mugnier (personnel communal), Philippe thieffine (sports),  Hanna Sasportas (vie associative), Michel Dingreville  (Hygiéne sécurité, bâtiments et président de la commission d’appel d’offres).

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : ISABELLE DEBRE SENATEUR ET 1ére ADJOINTE AU MAIRE UMP : « Aucune élection ne se ressemble ! »

    Isabelle Debré (UMP) sénateur des Hauts de Seine et 1ére maire adjointe de Vanves  assume ce choix d’avoir présenté une liste d’union UMP/UDI renouvelée et rajeunie. Elle ne pense pas du tout que Vanves se retrouve dans une configuration semblable à 1995, dans la mesure où  elle ne croit pas à une vague bleue. A ses yeux, les électeurs se décideront par rapport au contexte local qui est bon pour l’équipe sortante, même si la politique gouvernementale suscite des mécontentements, une certaine abstention, mais pas du côté de la droite.

    Vanves Au Quotidien - Est-ce que vous pensez toujours qu’une liste unique UMP/UDI a été le bon choix ?

    Isabelle Debré : « Oui. Nous avons travaillé dans l’union depuis 2001 et avons voté ensemble tous les budgets et tous les grands projets de notre ville. Pourquoi aurions-nous dû procéder différemment lors de cette élection ? L’union du centre et de la droite est un atout pour mener à bien cette campagne.

    VAQ -Comment vivez-vous cette campagne ?

    I.D. : « Avec enthousiasme. Nous avons une équipe renouvelée, rajeunie, qui mène une campagne dynamique et active sur le terrain. L’ambiance est excellente et nous sommes raisonnablement optimistes, bien que très vigilants, car nous nous appuyons sur un bon bilan et un projet solide pour la prochaine mandature.

    VAQ - Est-ce que c’est la campagne que vous auriez menée si vous aviez conduite la liste ?

    I.D. : « La question ne se pose pas puisqu’il n’a jamais été question que je conduise moi-même une liste. Mais si vous voulez faire de la politique fiction, une liste menée par une femme ou par un homme est toujours différente quant au style. En revanche sur le fond, elle aurait sûrement été similaire puisque nous avons travaillé ensemble pour construire notre projet.

    VAQ - Quels sont les enjeux de cette élection municipale 2014 ? 

    I.D. : « Les enjeux sont très importants. Au-delà du projet en lui-même que nous soumettons aux Vanvéens, il y a l’avenir de notre commune au sein de la Métropole du Grand Paris que nous devons préparer. Avec la disparition programmée de notre communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest liée à la création de cette métropole, l’avenir s’annonce incertain. Avec GPSO, nous avions su créer une grande famille, avec des projets ambitieux à l’échelle du bassin de vie et surtout les décisions se prenaient au plus près de nos concitoyens. Avec la métropole du Grand Paris, nous assisterons à une recentralisation des compétences au profit d’une lourde structure technocratique bien éloignée de la réalité de l’action et de la gestion locales. C’est pourquoi Vanves et les Vanvéens ont besoin à la Mairie d’une équipe et d’un maire expérimentés capables de défendre leurs intérêts. Cette équipe, c’est celle qui se présente aujourd’hui aux suffrages des électeurs et qui est conduite par Bernard Gauducheau.

    VAQ - Est-on dans la configuration de 1995 ?

    I.D. : « Aucune élection ne se ressemble. Le contexte politique aujourd’hui est très différent, de plus les élections municipales de 1995 s’étaient tenues 2 mois après l’élection présidentielle. 

    VAQ - Quelles sont les 2 à 3 propositions du projet auquel vous tenez le plus ?

    I.D. : « Il est impossible de hiérarchiser nos propositions. La famille a toujours été une priorité pour moi, tant au Sénat qu’à la mairie, alors vous comprendrez que tout ce qui la concerne est très important à mes yeux.  En matière d’urbanisme, je pourrais citer l’achèvement de la construction du conservatoire, la future gare du métro Grand Paris Express au clos Montholon et la construction de logements très haute qualité environnementale rue Aristide Briand.

    VAQ - Le Parisien a parlé d’un résultat incertain ? Etes-vous d’accord ?

    I.D. : « Il faut rester humble en toute circonstance. Nous avons certes un bon bilan, un projet solide, mais c’est aux électeurs qu’il appartiendra de trancher. Plusieurs projets s’opposent : celui que nous portons a l’ambition d’une ville moderne, innovante, apaisée, solidaire et soucieuse de son environnement.

    VAQ - Qu’est-ce qui pourrait permettre à votre liste de passer dès le 1er tour ? Une vague bleue ?

    I.D. : « Je ne crois pas à la vague bleue. N’oublions pas que c’est avant tout le contexte local qui mobilise les électeurs, et non ce qui se passe au niveau national même si les difficultés actuelles du gouvernement peuvent susciter une démobilisation de certains électeurs, et donc une abstention accrue.

    VAQ - Quelles pourraient être les conséquences de ces élections municipales sur le Sénat (alors que son président a annoncé qu’il ne se représenterait pas) ?

    I.D. : « Le collège électoral des Sénateurs est constitué à 95 % de conseillers municipaux. C’est donc la quasi-intégralité des grands électeurs qui va être renouvelée à l’occasion des prochaines élections municipales. Certains voteront aux élections sénatoriales au mois de septembre 2014. En effet, seule la moitié des départements participera à ce scrutin puisque, comme vous le savez, le Sénat est désormais renouvelé par moitié tous les trois ans. Il faudrait à la droite et au centre conquérir de très nombreuses villes moyennes pour que le Sénat change de majorité cette année, ce qui sera d’autant plus difficile que la gauche a modifié la loi électorale au détriment des zones rurales.

    VAQ - La prochaine étape n’est-elle pas un candidat UMP aux cantonales ?

    I.D. : « Cette question est prématurée. Cela étant, le conseiller général élu actuellement appartient à la gauche et il ne me semblerait pas illogique que l’UMP présente un candidat ou plutôt des candidats puisque vous savez que la gauche a modifié le mode de scrutin départemental et instauré l’élection d’un binôme de deux candidats, l’un de sexe féminin, l’autre de sexe masculin tout en redécoupant la carte électorale cantonale à sa façon

    VAQ - Comment réagissez-vous à la profession de foi socialiste violente ?

    I.D. : « Ni ma nature, ni mes convictions ne me portent à l’outrance. Nous avions décidé, tous ensemble, de conduire une campagne sereine, digne et non agressive. Je regrette donc le ton de cette profession de foi qui ne se justifie en rien et qui n’apporte rien au débat local.

    VAQ - Qu'avez-vous pensé du dernier  conseil municipal ?

    I.D. : « C’était le dernier de cette mandature et il y avait beaucoup d’émotion chez certains de nos collègues qui ne se représentent pas. Le comportement de certains autres était peut-être un peu plus incisif qu’à l’accoutumée, mais cela s’explique sûrement par la proximité des élections municipales.

  • LE DERNIER CONSEIL MUNICIPAL DE LA MANDATURE 2008-14 A VANVES : UNE REUNION PLUS INCISIVE ET FREQUENTEE QU’A L’HABITUDE

    Jamais tribune du public n’avait été aussi remplie pour ce dernier conseil municipal de la mandature 2008-14 mardi soir à l’hôtel de ville. Il s’agissait surtout des candidats des deux listes principales, Vanves avec vous (UDI/UMP) et Un nouveau souffle pour Vanves (PS), et parmi les plus jeunes. Ils ont cohabité dans le calme et le respect pendant les trois heures qu’a duré ce conseil municipal, la plupart tweetant sur leur portable, avec quelques figures comme le conseiller ministériel de Marysol Touraine (Gabriel Atlal), ou le directeur de la campagne de B.Gauducheau (Jeremy Coste). En face, la plupart des conseillers municipaux étaient présent, et même Fabian Estellano (PS), pour examiner 13 délibérations sur lesquelles le Blog reviendra bien sûr dont deux étaient très importantes, avec des déclarations plus incisives ou acérées qu’à l’habitude car il se déroulait à J-5.  Comme ce fut le cas entre Jean Cyril Le Goff (PS) « On n’est pas dans une réunion de proximité ! » à la suite des explications du maire sur le transfert au CCAS de l’ensemble de sa politique en matière d’handicap et d’aides aux différentes associations,  et Isabelle Debré (UMP ) qui lui a reproché de « jouer les gros bras devant son public ». Ce qui a permis au maire de dresser un long bilan de l’action de la mairie en matière d’handicap.

    Tout d’abord le budget primitif 2014 que le maire a choisi de faire voter à la veille du premiertour des élections municipales, car il était difficile d’attendre le résultat de ces élections pour diverses raisons – et notamment la date impératif du 30 Mars de l’année pour toute collectivité territoriale – l’assemblée délibérante ayant la possibilité de revenir et de modifier ce budget en fonctions des résultats de l’élection. Ainsi ce budget de 52M€ dont 34,91 M€ en fonctionnement et 17,09 M€ en investissement, s’inscrit dans la continuité, des choix effectués depuis 6 ans, selon le maire qui a répondu aux critiques de l’opposition à la fin de son intervention : « Aujourd’hui, les comptes sont bons, les indicateurs sont au vert et quelle que soit la future équipe, elle devra travailler dans un contexte très dégradé, savoir faire des choix courageux, oublier les idéologies et les dogmes. C’est ce que nous demandent simplement nos concitoyens. Et pourtant, certains écrivent que l’on ne sent plus d’ambition pour cette ville, que l’action municipale se résume à une simple gestion des affaires courantes sans créativité, sans vision ni audace » avec « une municipalité sortante essoufflée et une ville qui perd de sa dynamique ». Voila des propos qui n’honorent pas ceux qui les tiennent car en croyant ainsi sortir de l’ombre, ils ne feront qu’y rester, et cela en raison de l’adage connus de tous : tout ce qui est excessif devient insignifiant. Les mêmes me qualifient de professionnel de la politique. Ils m’en voient flatté car ils n’ont pas encore compris que ce n’est pas en amateur qu’on gère le destin d’une ville et de ses 30 000 âmes.   De plus, ce n’est pas en rabaissant les élus de façon démagogique et par électoralisme que l’on contribue à redorer le blason des femmes et des hommes qui s’engagent en politique qui en ont pourtant bien besoin par les temps qui courent.  Quand le temps de la campagne s’accélère et que le verdict des urnes approche, il est vite fait de perdre les pédales et de retomber dans les travers de la politique politicienne ».

     …. « Les choix faits aujourd’hui ont un impact fort sur la marge de manœuvre qu’aura la future municipalité. Or force est de constater que cette marge sera extrêmement réduite. Vous l’expliquez par une ponction plus importante de l’Etat sur les collectivités (baisse des dotations de l’Etat, hausse de la péréquation) nous l’expliquons principalement par une hausse des emprunts et des charges financières et une diminution de l’autofinancement et de l’épargne nette, il suffit de regarder les chiffres et de ne pas en faire une lecture sélective !Le budget de la commune exprime les choix politiques de votre majorité UMP/UDI, vous connaissez très bien les nôtres, vous en avez pris connaissance avec beaucoup d’attention, nous avons pu nous en rendre compte… de ce fait, et comme chaque année, nous voterons contre » a répondu Anne Laure Mondon (PS) .

    Lucile Schmid (EELV) a regretté que « ce débat soit très technique, monocorne »,  alors qu’il devrait être accessible aux vanvéens. « Notre liste propose que les vanvéens participent au conseil municipal et qu’on leur ouvre les débats ».

     

    Ensuite le choix de l’aménageur pour le terrain René Coche/Aristide Briand par le conseil municipal, après un an d’un travail de sélection et pré-sélection mené par un jury, avec l’assistance de SEM Ouest Aménagement. Il s’agit de Bouyuges Immobilier avec l’architecte Renzo Kuma, le paysagiste Michel desvignes et le Bureau d’études Alto Ingenierie. Le projet se développera sur  10 950 m2 de plancher (158 logements dont 36 sociaux), avec un parking. « On ne doit pas brader les bijoux de famille à un promoteur » s’est exclamé Pierre Toulouse (EELV) qui a mis en cause des choix architecturaux discutables, le choix d’une entreprise qui construira le moins de logements possible. Anne Laure Mondon (PS) a regretté que la ville n’ait pas prévu des équipements publics notamment en rez-de-chaussé. Bernard Gauducheau (UDI) a réfuté le terme de « bijoux de famille » en rappelant que la Ville n’était propriétaire que d’une partie des terrains, l’autre l’étant par le département. Il a expliqué que l’on répond à la demande de logements sociaux et il s’est réjoui du choix de l’aménageur sans attendre que la MGP s’en occupe à notre place. « On a défini notre programme. Et on sera très vigilant sur son respect » a-t-il précisé en annonçant « qu’on a identifié dans le périmétre de l’opération un bien privé que l’on devrait acquérir pour faire un équipement public. C’est un projet très structurant pour l’avenir »